Notre équipe

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Christine Loignon est professeure agrégée au Département de médecine de famille et d’urgence, à la Faculté de médecine et des sciences de la santé à l’Université de Sherbrooke depuis 2010. Elle dirige l’axe Inégalités sociales de santé et équité du Réseau de recherche en santé des populations du Québec. Elle est chercheure régulière au Centre de recherche sur les innovations en santé et chercheure associée à l’Institut National de Santé Publique.  Elle a une formation multidisciplinaire en sciences sociales (sc. politiques et sociologie) et est détentrice d’un PhD en santé publique. Sociologue médicale œuvrant en recherche appliquée au système de santé, Christine a mené plusieurs projets de recherche participative et engagée dans la communauté avec les plusieurs membres de populations vulnérables et aussi avec les professionnels de la santé. Ses travaux visent à renforcer l’équité dans le système de santé.

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Sophie Dupéré est professeure agrégée à la faculté des sciences infirmières de l’Université Laval et membre du Centre de recherche sur les inégalités sociales et les discriminations (CRÉMIS).

Elle détient une expertise en santé communautaire et en promotion de la santé. Ses projets de recherche tentent de mieux comprendre les réalités des personnes en situation de pauvreté et de marginalité au Québec et à l’international et d’améliorer les pratiques, programmes  et services et politiques les concernant. Elle a mené des recherches notamment sur l’accès aux soins et l’équité en santé. Elle a participé à titre de chercheure principale ou de co-chercheure à une quinzaine projets de recherche action participative menés avec diverses organisations issues de divers milieux et secteurs ( communautaire, municipal, milieu de santé et services sociaux, milieu de l’éducation). Elle a consolidé des compétences sur le plan de la recherche interdisciplinaire et de la recherche participative.

Elle a travaillé dans certains de ces projets avec ATD Quart Monde et le Collectif pour un Québec sans pauvreté et a ainsi acquis une expérience avec les méthodes de croisements des savoirs et des pratiques. Elle est membre fondatrice et du comité organisateur d’une communauté de pratique à Québec sur la recherche-action participative qui organise des séminaires depuis 2011 .

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Amélie Bouchard est animatrice-formatrice au Centre d’alphabétisation de Villeray, La Jarnigoine, depuis 2005. Elle détient une maîtrise en travail social de l’UQAM orientée sur l’action collective et l’éducation populaire. Formée à l’animation de Communautés de recherche philosophique et à l’approche REFLECT, elle a mené de nombreux projets collectifs qui portent publiquement la voix des personnes peu alphabétisées. Elle est, entre autre, à l’origine de la vidéo Bongour Docteur, outil de sensibilisation à l’analphabétisme médical destiné aux professionnels de la santé et de la vidéo Analphabétisme, travail et préjugés, résultat d’une démarche de fleuve de vie sur le travail avec les participants du centre.

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Sociologue de formation, Sylvain-Aimé Marcotte œuvre depuis 2011 au Tour de lire, un organisme d'alphabétisation populaire d'Hochelaga-Maisonneuve à Montréal. Il est formateur-intervenant et cogestionnaire de l'organisme. Il a développé au fil des ans une expérience en simplification des écrits, adaptés aux personnes peu alphabétisées.

Sylvain-Aimé est aussi co-concepteur d'outils d'animation et de conscientisation. Il a contribué en 2015 à créer un jeu de société du Tour de lire pour les personnes peu alphabétisées : « Le Tour d'apprendre : L'alpha pop par le jeu ». Une suite à ce jeu est en cours de réalisation sur la questions des droits sociaux qui sortira en 2019.

En 2018, il a aussi piloté et co-réalisé pour le Tour de lire un guide d'animation et de discussion s'adressant aux personnes fréquentant les groupes populaires et communautaires. Ce « Guide d'animation sur la vie collective » fourmille d'animations clé-en-main sur les questions de santé, d'alimentation, de logement, d'éducation et d'emploi. Un bon outil de réflexion collective et de cueillette d'information sur le vécu des personnes-participantes.

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Je suis animatrice en alphabétisation depuis 6 ans. Chez Atout-Lire, groupe populaire en alphabétisation, j’ai la chance de pouvoir joindre travail et engagement social. Travailler avec des adultes en démarche d’alphabétisation m’aide à mieux comprendre concrètement et au quotidien ce que veut dire « inégalités et iniquités sociales en santé ». Je travaille dans un quartier où la population est touchée par des conditions socio-économiques précaires. La qualité de vie d’un grand nombre de gens est réduite par la pauvreté, l’exclusion du marché du travail et la non-représentation politique. Le Programme national de santé publique 2015-2025 du gouvernement du Québec reconnaît d’ailleurs l’impact de la pauvreté : « Les gains de santé ne profitent pas de la même manière à toute la population. De façon générale, plus une personne est pauvre, plus elle risque d’être malade et de mourir jeune (…). De surcroît, plus la durée de privation socio-économique est longue, plus les dommages sur la santé s’avèrent importants ». L’équité en santé requiert ainsi plus de justice sociale pour de meilleures conditions de vie.

Finalement, mon expérience en alphabétisation  me convainc que les personnes auxquelles la société accorde le moins de place ont pourtant beaucoup à dire sur ce qui favorise le maintien d’une bonne santé.

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Alexandrine Boudreault-Fournier est professeure agrégée au département d’anthropologie de l'Université Victoria. Elle enseigne la culture visuelle, l'anthropologie visuelle et l'anthropologie du son. Elle mène des recherches sur l'infrastructure des médias, ainsi que sur la consommation et la circulation des données numériques à Cuba depuis l'année 2000.

Elle a co-dirigé les volumes Urban Encounters: Art and the Public (Université McGill, 2017); Afrodescendance: Culture et citoyenneté (Université Laval, 2012) et co-dirige Organized Sound: Musicologies and Anthropologies of Infrastructure (Oxford University Press, sous presse). Alexandrine a réalisé le film Golden Scars (2010), financé en partie par l'Office national du film du Canada, et co-réalisé les films Fabrik Funk (2015), The Eagle (2015) et Guardians of the Night (2018). Son livre Aerial Imagination in Cuba: Stories From Above the Rooftops paraîtra sous peu à Routledge.

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Karoline Truchon est professeure en communications numériques au département de sciences sociales à l'UQO l Université du Québec en Outaouais. Karoline est également directrice scientifique d'Amplifier, un collectif qui rassemble des chercheur.e.s de disciplines multiples et des producteur.e.s de contenus autour de projets de storytelling. Photographe des petits-grands moments du quotidien, Karoline aime aussi croire qu'elle a inventé le #urbanpoetry.

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Caroline Leblanc est titulaire d'un baccalauréat en sexologie de l'Université du Québec à Montréal et d'une maitrise en travail social à l'Université de Sherbrooke. Chargée de cours en travail social et professionnelle de recherche dans différents projets qui portent sur la santé des populations vivant dans un contexte de précarité et d'exclusion sociale, ses motivations sont de réduire le fossé entre la recherche, le milieu académique et la communauté.

Elle valorise le croisement des savoirs afin que chacune des expertises soient considérées. Engager et impliquer dans la communauté, il est important pour elle de sensibiliser les différents acteurs académiques, scientifiques, communautaires et politiques à l'importance de favoriser la participation des personnes vivant de l'exclusion sociale et ce, afin qu'ils soient partie prenantes dans la production des connaissances qui les concernent.Chaque action posée, selon elle, devraient valoriser leur engagement au cœur de nos projets tant scientifique que pédagogique et ce, afin de réduire le fossé entre la recherche, le milieu universitaire et la communauté.